C. Trungpa dénonce le matérialisme spirituel au profit d'un abandon sans condition de toute permanence, préalable à la perception du vivant. Il fustige également l'hypocrisie et la naïveté fréquentes dans les recherches de sagesse et les religions qui, en coupant leurs adeptes du chaos fondamental sur lequel repose toute vie humaine, leur interdit l'accès à la spiritualité.
Héritier de la tradition tantrique du Tibet, C. Trungpa montre comment l'argent, le sexe et le travail peuvent devenir des sources de satisfaction et non de souffrance, s'ils sont utilisés à bon escient. Moyens de communication et sources de créativité, ils accompagnent l'épanouissement de chacun.